Le Chien qui porte à son cou le dîné de son maître est la septième fable du livre VIII de Jean de La Fontaine situé dans le deuxième recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1678.
La fable comporte 40 vers. Le repas du maître est bien intitulé « dîné », selon la forme utilisée du temps de La Fontaine, et non pas « dîner ». On peut considérer que le dîner en question correspond au dîner du soir proprement dit, ou bien au repas du midi (déjeuner).
La morale de la fable est indiquée dans les vers 3 et 4 :
« Peu de gens gardent un trésor
Avec des soins assez fidèles ».
Résumé de la fable
La fable comporte deux parties.
Dans la première partie (vers 5 à 29), un chien porte à son cou une gamelle comprenant le repas de son maître.
Au cours du chemin, il se fait attaquer par d'autres chiens.
Voyant qu'il va avoir le dessous et qu'il va se faire dérober le contenu de la gamelle, il décide d'ouvrir la gamelle et de se servir en premier.
Ainsi tous les chiens mangent le repas, y compris celui qui était censé le transporter et le protéger.
Dans la seconde partie (vers 30 à 40), le narrateur évoque le cas d'une ville, dirigée par des bourgeois. La plupart sont corrompus.
Lorsque l'un d'eux est honnête, il se fait rabrouer par ses collègues, tant et si bien qu'il finit lui-aussi par voler le fruit des impôts. La fable se termine en effet par ces mots « Il n'a pas de peine à se rendre / C'est bientôt le premier à prendre. », déclinaison dans la société des humains de la morale de la fable énoncée en vers 3 et 4.
Texte de la fable
Notes
Photographies
Liens externes
- Le Chien qui porte à son cou le dîné de son maître, Musée Jean-de-La-Fontaine à Château-Thierry.
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